Corinne
Héraud est née en France, dans un petite ville près de Lyon en
1971. Elle a d'abord travaillé dans des univers éloignés de la
photographie (attachée de presse dans une agence de marketing et
monitrice d'équitation) et a commencé a photographer à 30 ans avec
une des prèmieres reflex numérique: la Fuji S1 Pro. Avec cette
camera Corinne apprende les bases de la technique (vitesses,
diafragmes, profondeur de champ) et tout ce qu'il faut savoir pour la
prise de vues. Parallèlement graâce à un ami qui lui offre un viel
agrandisseur 24X36 elle s'initie aussi à la photo argéntique. Elle
découvre ensuite le travail à la chambre 4x5 et se passionne pour
le pelliculage de Polaroid.
Aujourd'hui Corinne mélange du numérique avec du Polaroid et ne s'interdit aucune technique. L'idée qui la guide dans sa démarche artistique est la grande richesse des possibilités d'expression creative offertes par la photographie.
Corinne a acheté et stocké beaucoup de films Polaroid pour son usage personnelle.
Sa technique de pelliculage à jet d'encre est unique. J'ai réncontré cette artiste en avril 2016 au MIA Photo Fair de Milan. TG
Tony Graffio: Bonjour Corinne, pouvez vous dire quelque chose de vous et de votre experience professionnelle?Aujourd'hui Corinne mélange du numérique avec du Polaroid et ne s'interdit aucune technique. L'idée qui la guide dans sa démarche artistique est la grande richesse des possibilités d'expression creative offertes par la photographie.
Corinne a acheté et stocké beaucoup de films Polaroid pour son usage personnelle.
Sa technique de pelliculage à jet d'encre est unique. J'ai réncontré cette artiste en avril 2016 au MIA Photo Fair de Milan. TG
Corinne Héraud: D'accord. En termes d'experience professionnelle je suis autodidacte, je n'ai aucune formation artistique et maintenant cela fait une dizaine d'année que je travaille avec la photographie. Il y a duex choses qui sont très important dans ma façon de travailler. Premièrement j'utilise des procedés alternatifs avec l'idée de produire une photographie dans laquelle il se passe des choses, des accidents. Pour cela je peux travailler à partir de photographies numériques ou de Polaroïd périmés mais je mets toujours en œuvre une technique aléatoire pour le «tirage». Par exemple, sur la série des "Auras", la base est un mélange de numérique et de Polaroïd et j'ai réalisé les «tirages» avec des transferts de pigments sur du papier aquarelle. Le principe est d'apporter une touche manuelle sur chaque tirage de façon à ce que chaque image devienne une œuvre unique. C'est une chose primordiale dans ma démarche d'artiste.
La seconde chose importante est que je travaille à partir de portraits pris sur l'écran de ma télévision. Je m'intéresse aux figurants des talks-shows, les personnes qui sont derrière les invités ou les présentateurs, les anonymes qui servent de tapisserie vivante pour animer le background. Il m'arrive de travailler avec des sujets masculins, mais il est vrai que je me concentre beaucoup sur les femmes. Ce qui m'intéresse dans cette démarche c'est de travailler sur cette espèce d'ambiguïté entre une image télévisée qui n'a pas beaucoup de sens, qui est vouée à disparaître et l'œuvre finale sur laquelle je passe beaucoup de temps avec mes procédés manuels. Je prends un plaisir fou à «anoblir» ces portraits satellisés au sens propre du terme. Lentement, avec patience je redonne une certaine éternité à ces images qui, à la base, ne sont vouées à rien.
TG: Quelles sont le duex séries que vous présentez ici à Milan?
CH:
La première s'appelle les "Icônes
cathodiques". C'est une série en noir et blanc qui marque
vraiment le début de ce travail avec les portraits télévisuels.
C'est une série que j'ai débutée en 2009, il y donc déjà
quelques années. J'ai employé une technique que j'appelle le
pelliculage jet d'encre, c'est à dire que je réalise un tirage que
je trempe dans un solvant de façon à décoller l'émulsion du
papier que je replace ensuite sur un autre support. C'est inspiré
de ce que l'on faisait avec la Polaroid parce que dans un premier
temps, j'ai beaucoup travaillé avec les Polaroids et notamment avec
les pelliculages que j'adorai. C'est d'ailleurs grâce aux
Polaroids que je suis venue à la photographie plasticienne et
artistique. Lorsque Polaroid a cessé de produire, je me suis mise en
quête de procédés qui pourraient me permettre de retrouver cette
technique. Depuis je suis sans cesse en train de chercher des idées,
des techniques et des medium nouveaux.
TG: Il a fallu faire beaucoup d'experimentations?
CH:
Eh oui, absolument. Ma
technique ne fonctionne qu'avec un seul papier et pour le trouver
j'en ai essayé 30 ou 40 différents ! C'était un gros
investissement et, enfin, j'ai trouvé ce papier qui me permet de le
faire, voilà ! Ça été un grand bonheur pour moi parce que j'ai
retrouvé ce plaisir de décoller l'émulsion, comme autrefois avec
les Polaroids. En plus, le résultat est très aléatoire avec des
effets de craquelures liés au temps de séchage, à l'humidité et à
la chaleur au moment du tirage.
TG: Après il faut coller l'émulsion sur un autre papier?
CH:
Avec le solvant j'obtiens une espèce de peau est très fine, très
fragile que je récupère sur un papier japonais. C'est au moment du
séchage que les rétractations, les plis et les craquelures
apparaissent. Ensuite, je colle ce papier japonais sur un autre
support rigide. Pour les Icônes Cathodiques je les colle sur du
bois.
TG: Très interessant. Vous partez d'un negative?
TG: Quel genre de tirage vous réalisez?
CH: Je fais un tirage noir et blanc avec une imprimante grand format à jet d'encre sur mon papier spécial qu'ensuite je trempe dans le solvent. C'est ce fameux papier qui a la particularité d'avoir l'emulsion que se décolle dans le solvent.
TG: Savez vous s'il y a quelcun d'autre qui pratique cette technique?
CH: Sincerement, je crois pas. En tout cas, je n'ai jamais croisé qualcun qui pratiquait cette technique, mais ce n'est pas un situation très confortable car je suis tributaire d'un papiers qui n'est pas fabriqué pour cette usage artistique et le moindre changement dans l'émulsion (Ce que m'est déjà arrivé chez mon fornisseur) peux avoir un énorme impact sur le resultat voire même rendre impossible ma technique. Et
comme je suis la seule à l'utiliser avec cette fonction-là,
je suis un peu prisonniére. Mais si un jourcela ne fonctionne plus,
alors, ce ne sera pas très grave car je me remettrai à cercher
autre chose!
TG: L'image obtenu dans cette façon est bien stable dans le temps?
CH: Oui, absolument. Mes tirages sont realisées avec des imprimantes professionnelle Epson et des encres pigmentaires, exactement comme celles utilisées puor le tirage vendus de façon générale sur le marché de l'art. De plus, j'ajoute En plus, j'ajoute de l'acrylique et des vernis. Mes tirage sont donc très protegées du temps qui passe et des UV.
TG: Et pour les "Auras", comment vous réalisez la couleur?
CH: Pour les Auras je travaille la couleur avec Photoshop, c'est donc un traitement numérique. Techniquement il s'agit d'un tirage dont je trasfère les pigments sur un autre support, en l'occurrence du papier aquarelle. Avec ce procédé assez aléatoir aussi il peut avoir de <défauts> et c'est ce qui m'interesse a y beaucoup d'imperfections et c'est pour ça que m'interesse. Ce n'est pas un tirage qui sort diréctemente d'une imprimante et les relatives imperfections qu'on obtient partecipent à la vie des visages qui sont proposés.
TG: Est-ce que la couleur est la seule difference entre les deux séries? Ou même les soujets?
CH: C'est surtout le temps qui est passé depuis 2009. Cela correspond à une évolution personnelle avec le besoin qui s'est fait sentir de travailler avec la couler. J'ai beaucoup tâtonné pour trouver la façon de la faire intervenir dans mon travail mais aujourd'hui je le révendique enfin! Les Auras ne sont pas forcément plus <légérs> que les Icônes Cathodiques, mais Ia couleur est là!
TG: L'image obtenu dans cette façon est bien stable dans le temps?
CH: Oui, absolument. Mes tirages sont realisées avec des imprimantes professionnelle Epson et des encres pigmentaires, exactement comme celles utilisées puor le tirage vendus de façon générale sur le marché de l'art. De plus, j'ajoute En plus, j'ajoute de l'acrylique et des vernis. Mes tirage sont donc très protegées du temps qui passe et des UV.
A gauche les Icônes Cathodiques de Corinne Héraud
CH: Pour les Auras je travaille la couleur avec Photoshop, c'est donc un traitement numérique. Techniquement il s'agit d'un tirage dont je trasfère les pigments sur un autre support, en l'occurrence du papier aquarelle. Avec ce procédé assez aléatoir aussi il peut avoir de <défauts> et c'est ce qui m'interesse a y beaucoup d'imperfections et c'est pour ça que m'interesse. Ce n'est pas un tirage qui sort diréctemente d'une imprimante et les relatives imperfections qu'on obtient partecipent à la vie des visages qui sont proposés.
TG: Est-ce que la couleur est la seule difference entre les deux séries? Ou même les soujets?
CH: C'est surtout le temps qui est passé depuis 2009. Cela correspond à une évolution personnelle avec le besoin qui s'est fait sentir de travailler avec la couler. J'ai beaucoup tâtonné pour trouver la façon de la faire intervenir dans mon travail mais aujourd'hui je le révendique enfin! Les Auras ne sont pas forcément plus <légérs> que les Icônes Cathodiques, mais Ia couleur est là!
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